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CHRISTINE NORMANDIN EXIGE LE VERSEMENT DES COMPENSATIONS PROMISES AUX PRODUCTEURS LAITIERS

Saint-Jean-sur-Richelieu, le 6 juillet 2020 – Christine Normandin, députée de Saint-Jean à la Chambre des communes et leader parlementaire adjointe du Bloc Québécois exige le versement des compensations promises au secteur laitier ainsi que l’annonce des modalités des compensations pour la volaille et les œufs.

L'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPCG), l’Accord économique et commercial global (AECG) et l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) font mal aux secteurs québécois sous gestion de l’offre et la crise de la COVID-19 rend la situation encore plus difficile. Malgré plusieurs promesses, les compensations annoncées par le gouvernement se font toujours attendre chez les producteurs œuvrant sous la gestion de l’offre.

« Concessions dans la gestion de l’offre, baisse des ventes, manque de main-d’œuvre : les embûches sont nombreuses pour les producteurs, et pourtant, le gouvernement ne livre pas l’aide promise », explique Christine Normandin.

La députée de Saint-Jean craint que plusieurs entreprises ne puissent se remettre de la crise sanitaire. « Nos agriculteurs sont le socle de notre sécurité alimentaire, si nous ne les aidons pas à passer la crise, nous nous retrouverons avec des problèmes beaucoup plus gros dans le futur », affirme Christine Normandin.

À la Chambre des communes, la députée de Saint-Jean a porté la voix des producteurs laitiers auprès de la ministre de l’Agriculture : « Que va-t-on faire pour les agriculteurs considérant les pertes qu’ils ont subies des suites de la COVID et de la ratification rapide de l’ACÉUM ? Aucune aide directe n’a été prévue nulle part par le gouvernement! », a questionné Christine Normandin.

Le Bloc Québécois exige du fédéral qu’il concrétise ses promesses et verse l’intégralité des compensations promises au secteur laitier. De plus, la formation politique souhaite que les négociations relatives aux compensations des autres secteurs sous gestion de l’offre aboutissent.

« On ne peut pas toujours promettre, dire qu’on travaille fort, puis ne jamais livrer. Les producteurs ont été très patients, mais ils sont durement touchés par les différents accords. Ils doivent être compensés maintenant, ils en ont besoin », souligne Simon-Pierre Savard-Tremblay, porte-parole du Bloc Québécois en matière de commerce international et industries.

« À terme, c’est presque le cinquième du marché canadien qui aura été laissé aux produits laitiers étrangers. On sacrifie, on promet, puis on ne livre pas. Ça suffit ! De plus, les demandes des producteurs de volailles et d’œufs sont chiffrées depuis bientôt un an et il ne se passe rien… silence radio », déplore Yves Perron, porte-parole du Bloc Québécois en matière d’agriculture, agroalimentaire et gestion de l’offre.