Christine Normandin fait le bilan des gains du Bloc Québécois
Christine Normandin, députée de Saint-Jean à la Chambre des communes et leader parlementaire adjointe du Bloc Québécois dresse le bilan de la session parlementaire au cours de laquelle le Bloc Québécois a fait des gains historiques et défendu fièrement la nation québécoise à Ottawa.
Dans la dernière semaine uniquement, la Chambre a pris acte que le Québec pouvait s’inscrire dans la Constitution en tant que nation francophone, puis a voté en faveur de l’application de la Charte de la langue française aux entreprises sous juridiction fédérale. De plus, le Bloc Québécois a réussi à couper les vivres au projet de commission pancanadienne des valeurs mobilières, auquel le Québec est vivement opposé depuis des décennies. Les députés de la formation politique d’Yves François Blanchet ont également permis l’adoption du projet de loi C-10 sur le soutien à la culture.
« Au cours des derniers mois, le Bloc Québécois a été à la défense de la nation québécoise, nous avons réussi à faire des gains sur tous les plans et imposer nos priorités à l’ordre du jour au parlement », explique Christine Normandin.
Le Québec : une nation francophone
Dans un vote historique à l’initiative du Bloc Québécois, la Chambre des communes a pris acte que le Québec inscrira dans la Constitution canadienne que les Québécoises et les Québécois forment une nation dont le français est la seule langue officielle et commune. La Chambre, à l’exception des libéraux de Justin Trudeau, s’est également prononcée en faveur de l’application de la loi 101 aux entreprises sous juridiction fédérale. Tous les partis se sont toutefois prononcés contre un autre projet de loi du Bloc exigeant la connaissance suffisante du français afin d’obtenir la citoyenneté à partir du Québec.
« L’Assemblée nationale a aujourd’hui les coudées franches pour adopter des lois qui correspondent au statut de nation du Québec. Ce constat des élus fédéraux à savoir que le Québec se définit comme une nation de langue française devra dorénavant être un facteur-clé de leurs décisions, particulièrement en matière de promotion au Québec de notre langue officielle et commune », a fait valoir le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.
Proche des priorités de la population
Le Bloc Québécois a convaincu la Chambre de la nécessité de défendre les personnes les plus vulnérables : les aînés et les personnes atteintes de maladies graves. « Nous avons rallié la Chambre des communes en faveur d’une hausse de la pension de vieillesse de 110$ de tous les 65 ans et plus. Nous avons également obtenu l’appui des parlementaires à notre projet de Loi d’Émilie Sansfaçon à la nécessité de faire passer les prestations de maladie de l’assurance-emploi à 50 semaines. Ce sont-là deux combats que nous n’abandonnerons jamais », déclare Christine Normandin.
Dans le cadre du débat sur l’aide médicale à mourir, Yves-François Blanchet a exceptionnellement offert son soutien à un bâillon du gouvernement, rendu nécessaire pour faire adopter cette loi. Puis, tout récemment, le Bloc Québécois a travaillé de concert avec les représentants des Premières Nations et des Inuits afin d’élaborer un plan d’action pour faire la lumière sur la tragédie historique des pensionnats autochtones.
Une gestion plus responsable de la pandémie
Le Bloc Québécois est intervenu à maintes reprises pour corriger les lacunes dans la gestion de la crise sanitaire. Ses élus ont notamment talonné le gouvernement sur les enjeux frontaliers, exigeant un resserrement de mesures comme la suspension de vols provenant de pays aux prises avec de nouveaux variants, l’interdiction de financer les quarantaines des touristes du temps des Fêtes aux frais des contribuables et l’obligation pour les voyageurs non essentiels de subir des quarantaines supervisées.
« Nous étions là pour aider les Québécois à traverser la crise. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour faire adapter les programmes fédéraux aux différents types de travailleurs, notamment les travailleurs autonomes, ainsi qu’aux différents modèles de PME. Nous avons également obtenu gain de cause afin que les compagnies aériennes remboursent leurs clients pour les vols annulés si elles veulent de l’aide à même les fonds publics. De plus, nous avons aussi protégé les contribuables en mettant fin à l’octroi gouvernemental de généreux contrats sans appel d’offres aux proches des libéraux, comme lors du scandale WE Charity », affirme Christine Normandin.
L’économie des régions à cœur
Le Bloc Québécois a mis de l’avant les priorités économiques des régions du Québec tout au long de la session. « L’appui du Bloc aux producteurs agricoles est indéfectible : nous en avons fait une condition de notre appui au budget, en plus de défendre un projet de loi mettant fin aux brèches dans la gestion de l’offre et d’en coparrainer un autre sur le transfert intergénérationnel des fermes. Nous avons appuyé les agriculteurs pour qu’Ottawa règle le fiasco des travailleurs étrangers temporaires et, notamment obtenu qu’il retire à l’entreprise Switch Health la gestion de leurs tests de dépistage. Nous avons déposé un projet de loi pour créer un crédit d’impôt pour les nouveaux diplômés qui veulent s’établir en zone rurale. Le Bloc Québécois a été debout pour les régions du Québec », souligne Christine Normandin.
« Malgré la crise sanitaire, nous avons réussi à porter les priorités des Québécoises et des Québécois à Ottawa. Le travail du Bloc Québécois contribuera à ce que les Québécois soient mieux outillés pour relancer leur économie. Notre formation politique est fiable, et la population peut compter sur nous pour défendre leurs intérêts! », conclut Christine Normandin.