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CHRISTINE NORMANDIN AU FRONT POUR LES CABANES À SUCRE

Saint-Jean-sur-Richelieu, le 27 août 2020 – Christine Normandin, députée de Saint-Jean à la Chambre des communes et leader parlementaire adjointe du Bloc Québécois souhaite adapter les programmes d’aide du gouvernement afin que les cabanes à sucre puissent en bénéficier. Conjointement avec des entreprises de sa circonscription, la députée a émis trois recommandations en prévision du prochain budget fédéral.

 

« Les cabanes à sucre sont des entreprises qui font rouler l’économie des régions du Québec, mais elles font aussi partie intégrante de notre culture. Il faut les aider à passer la crise sanitaire ! », explique Christine Normandin.

 

La députée de Saint-Jean a rencontré plusieurs propriétaires de cabanes à sucre au mois de juin dernier afin de les entendre sur leurs réalités et besoins particuliers. Par la suite, la députée de Saint-Jean et les propriétaires de cabanes à sucre ont participé à la rédaction d’un mémoire soumis au comité des finances de la Chambre des communes en août, mémoire dans lequel recommandations suivantes sont émises :

  • Recommandation 1 : Que le gouvernement mette en œuvre une politique de soutien aux coûts fixes pour les entreprises.

  • Recommandation 2 : Que cette politique de soutien aux coûts fixes inclue les stocks alimentaires dans le cas des restaurateurs de type « cabanes à sucre ».

  •  Recommandation 3 : Que le gouvernement étende l’application de la Subvention salariale d’urgence aux cabanes à sucre pendant la saison des sucres 2021.

 

Le cas des cabanes à sucre est particulier, contrairement aux autres entreprises, elles ont été contraintes à la fermeture durant leurs seuls mois d’activités de l’année. Ces dernières devront attendre jusqu’au printemps 2021 pour relancer leurs activités.

 

« Les cabanes à sucre sont des entreprises uniques. Dans le contexte actuel, elles ont besoin de programmes qui sont adaptés à leur situation. En ce moment, elles n’ont tout simplement pas accès aux mesures d’aides », affirme Christine Normandin.

 

L’activité agrotouristique que génèrent les cabanes à sucre est majeure dans certaines municipalités au Québec. En Montérégie, le temps des sucres est la deuxième activité la plus populaire après celui des pommes. La disparition de ces entreprises représenterait une perte pour la culture québécoise et pour les touristes, mais affecterait aussi le revenu de plusieurs municipalités et de nombreux commerces locaux, tels que les boucheries.