CAFOUILLAGES À L'ARC : CHRISTINE NORMANDIN EXIGE UNE INTERVENTION IMMÉDIATE DE LA MINISTRE
Christine Normandin, députée de Saint-Jean à la Chambre des communes et leader parlementaire adjointe du Bloc Québécois est exaspérée par les multiples ratés de l’Agence du revenu du Canada (ARC) concernant le soutien aux victimes de fraude à qui elle exige le remboursement de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Elle réclame une intervention immédiate de la ministre Diane Lebouthillier pour mettre de l’ordre à l’Agence.
Au bureau de la députée de Saint-Jean, les dossiers reliés à un cas de fraude ou à un remboursement de la PCU représentent plus de la majorité des cas de citoyens. « Les citoyens nous joignent puisqu’ils n’ont pas un bon service auprès de l’Agence du revenu. Pour ce type de dossier, l’attente est interminable et cela crée beaucoup de frustrations », explique Christine Normandin.
Le Bloc Québécois dénonce le fait que la communication semble inexistante entre Service Canada et l’ARC qui se lancent la balle au lieu de venir en aide aux citoyens victimes de fraude. « Les deux organisations ne communiquent pas ensemble et cela nuit grandement au service offert aux citoyens. La ministre doit corriger le tir », affirme Christine Normandin.
En lançant la PCU en mars dernier, Justin Trudeau affirmait qu’il savait qu’il allait y avoir de la fraude, mais que son gouvernement a fait le choix d’aller vite. « S’ils savaient qu’il allait y avoir de la fraude en mars, pourquoi n’ont-ils toujours rien mis en place pour aider les victimes de ces fraudes ? Alors comment se fait-il que les citoyens, qui reçoivent leur T4, soient laissés à eux-mêmes en cas de fraudes ? », se questionne le député Luc Desilets, le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Revenu.
Le Bloc Québécois réclame une ligne téléphonique dédiée, avec une formation précise pour le personnel, et l’attribution de ressources supplémentaires consacrées au service des citoyens et des entreprises, alors que l’Agence a déjà peine à répondre au téléphone.
Où est la ministre ?
Le Bloc Québécois rappelle que le vérificateur général a démontré, le 27 novembre 2017, que seulement le tiers des appels à l’ARC obtenaient des réponses adéquates.
« Les libéraux ne peuvent donc pas mettre tout le blâme sur la pandémie. Les problèmes sont déjà connus et rapportés depuis longtemps, mais les délais ne s’améliorent pas. Il est de la responsabilité de la ministre d’agir, car elle est imputable des ratés de l’Agence du revenu du Canada », a conclu le député Luc Désilets.